La biographie de Villedary, ci-après, est une véritable profession de foi car il se consacre au dessin et à la peinture depuis son plus jeune âge. Il découvre la musique à l’adolescence. Par un travail acharné, il obtient un prix d’excellence, en piano.
Peinture et musique nourrissent sa vie.
J-L Clermond
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Oui….Mais encore …
» Puisqu’il faut écrire sur ce que l’on fait, comme si la peinture, déjà suffisamment claire, ne suffit pas d’ elle-même…..
Je conçois un tableau comme une feuille ou forme musicale.
Le support ou fond (c’est le temps) représente l’harmonie, donc une suite d’accords, sur laquelle un ou plusieurs motifs, la mélodie ou thème, vont se développer, se fondre …
La principale préoccupation étant de rependre dans cet ensemble une émotion,un ressenti d’un moment (je ne sais pas lequel) non défini et en perpétuel mouvement…
La vérité de ce moment n’est pas donnée. Il faut la chercher au fond de soi, sans vouloir représenter quoi que ce soit sous peine de tout perdre.
Ce n’est pas moi qui dirige, c’est les éléments qui m’entourent : une rencontre, un sentiment, une suggestion !!!
La pratique d’un instrument, comme le piano pour moi, aide en ce sens……et aide même beaucoup d’autres sens ….
Tout cela forme avec le déplacement des doigts, des mains, un dessin, un langage parfois graphique d’ou émane une forme de discussion, une réflexion philosophique, impalpable et pourtant très présente.
C’ est un thème, c’est autre chose…
Je me suis demandé parfois, par exemple en jouant Chopin…. En fait, je ne me suis pas demandé… j’ai entendu, en jouant, un dialogue dans sa mélodie, mais plus qu’un dialogue : deux personne étaient là et discutaient.
C’ est évident pour moi ….peut – être, fantaisiste pour d’autres, mais peu importe! J’ai ça en moi: j’entend, je pense, je peins, c’est pas plus compliqué que ça…
Je parle de philosophie parce qu’un ami, avec qui je jouais, était prof de philo. Et le propre de la philo, d’après mon ressenti, c’ est d’envisager toutes les possibilités, sans nier ce que l’on ne connaît pas, et en recevant ce que l’on n’envisageait pas.
Belle humanité de tolérance, d’acceptation de différences, etc…. «